Le Petit Bonnet Rouge

Propos artistique

« Le conte, la danse, le théâtre, la musique : quatre domaines artistiques que je voulais réunir pour raconter une histoire, partager des émotions, imager les scènes, et se laisser entrainer par le rythme.

Pourquoi le petit Bonnet Rouge ?

Nombreux et nombreuses sont ceux et celles qui ont malheureusement un jour rencontré le « loup » ! Enfant, on n’est pas armé pour se défendre. Le « loup » vous prend par surprise et vous portez ce malheur en vous pendant de longues années. Au nom de tous les enfants victimes du « loup », mon personnage devait s’en sortir !

Le titre rappelle Le Petit Chaperon Rouge, histoire intemporelle, mais contrairement au Petit Chaperon Rouge qui s’écarte du droit chemin — tentative de libération car elle s’oppose à sa mère, indécision de la petite fille : prendre le chemin indiqué par sa mère ou choisir le chemin de traverse qui représente le plaisir—le petit Bonnet Rouge a pris conscience des dangers, et respecte les consignes, mais malgré  cela et toutes les précautions prises,  elle n’est pas à l’abri du prédateur.

Dans mon histoire, le petit Bonnet Rouge n’a pas désobéi à ses parents. Le Jeune homme (loup) ne ressemble en rien à un méchant personnage et quand on le rencontre , on lui fait tout de suite confiance. Il est beau, très propre et bien habillé. Aussi, c’est la grand-mère qui naïvement lui donne sa petite fille en pâture –  bien involontairement. Et malgré la méfiance de l’enfant qui a été averti par ses parents, celui-ci réussit à s’introduire dans la maison où la jeune fille se trouve seule. Mais, elle est plus maline que son agresseur.

Ce point de vue est contemporain. L’enfant est averti ;  de nos jours, par les parents, par l’école, tous les enfants sont informés. Le méchant n’a pas de signes particuliers  ; dans les contes pour enfants, le méchant est généralement représenté par des personnages dangereux tel que l’ogre, le loup, la sorcière au nez crochu,… , alors que souvent le coupable est Monsieur Tout le monde, le voisin que l’on trouvait gentil, toujours prêt à rendre service,  le bon père de famille qui élève bien ses enfants, l’employé modèle, etc…. Il n’y a aucun personnage pour sauver la petite fille, pas de prince charmant, ni de chasseur ou bucheron. Elle doit trouver en elle les ressources pour s’en sortir seule.

La scénographie simple, sobre et non réaliste permet d’imaginer des univers décalés, on ne sait pas où se situe l’action, cela peut être partout banlieue, ville, campagne.

Le texte est court car j’ai souhaité que ce soit avant tout un spectacle dansé. Les danses ne sont pas accessoires mais au contraire donnent vie aux personnages et racontent ce qui se passe entre chaque scène parlée. Les corps à corps (bagarre) sont chorégraphiés et dansés. L’esthétique de la danse nous permet de suggérer tous les gestes de violence. »

Laurence Boyenval

Pour raconter cette histoire, Laurence Boyenval invite au plateau 2 danseurs incarnant chacun le petit bonnet rouge et le loup et un comédien pour la Grand-Mère. 

Une création sonore vient compléter la partition du trio qui se déroule dans une scénographie de panneaux ajourés permettant de jouer sur la lumière et les ombres. 

Équipe artistique

Sur le plateau

Le Loup : Simon Marmorat MOMAR

 Dès l’âge de 5 ans, Il suit les cours de  danse classique à l’école Marie-Hélène Pelletier à Talant, puis de danse contemporaine au conservatoire de Dijon à 10 ans. Il rejoint ensuite le conservatoire de Chalon Sur Saône en Classe à Horaire Aménagée Danse – Contemporaine et Break dance. Il obtient son diplôme de Chorégraphie en break dance à Chalon Sur Saône tout en continuant sa formation en Bac TMD avec le conservatoire de Dijon. Avec quelques danseurs sortant de sa formation de break dance, il crée plusieurs spectacles, notamment Drôle de Style en 2015, et Dark Side en 2018, ils se produisent entre autres dans le festival Chalon Dans la Rue. Il intègre la Compagnie Tout Simplement Nous, de Chalon Sur Saône en 2019, dans leur dernière création BUG avec laquelle ils ont une tournée internationale stoppée net par le COVID en mars 2020. En 2021, il est recruté pour participer à un spectacle sur le HIP HOP BreakStory avec Olivier Lefrançois en partenariat avec l’Espace des Arts. Parallèlement il intervient régulièrement avec des Compagnies de théâtre, dans des séminaires, des mairies, etc… et danse dans des clips vidéo. Il participe régulièrement à des battles.

Le Petit Bonnet Rouge : Liza Kanellaki

De 6 ans à 15 ans, Liza pratique la gymnastique rythmique et sportive en haut niveau de compétition en Grèce. Arrivée en France à 15 ans, elle change de discipline et commence sa formation en danse Jazz et Hip Hop au conservatoire de Créteil. Elle continue à se former notamment à l’institut de formation professionnelle Rick Odums, elle obtient son EAT en danse Jazz. Elle commence sa carrière de danseuse en 2019 avec notamment les compagnies Errance, Kalou où elle interprète le rôle principal dans la création danse/Théâtre « Alice 70 ». Liza participe à divers projets, donne des cours et à des Battle, elle sort vainqueur du concours Battle Chorégraphique High Quality en 2020 et finaliste en 2021 du battle Heat the Beat à Chypre.   Elle rejoint la Compagnie Mehdia en 2019 pour laquelle elle a repris un rôle dans « Mehdia » et « The Floor », participe à la création « Meridio » encore en tournée.

La Grand-Mère : Sylvain Marmorat

Formé au Cours d’Art Dramatique, Le Joueur Regardé, dirigé par Daniel Postal, à Paris de 1983– 1986, il décroche son premier rôle en 1987 et interprète Le Chérubin dans Le Mariage De Figaro, mis en scène par Daniel Postal au Théâtre de Metz. En 1988, il fonde la Compagnie Le Rocher des Doms, à Paris et après un vrai succès de la pièce « Le Mendiant ou le Chien mort » de Berthold Brecht à Avignon (off). Il s’installe à Chatillon-sur-Seine. Là il est repéré par Michael Lonsdale qui l’emploie pour le rôle-titre du spectacle qu’il met en scène « Bernard de Clairvaux ». Commence alors un compagnonnage de plusieurs années. En 1991, il implante la Cie à Talant.  En 1997 commence un autre compagnonnage avec Jacques Fornier. Depuis la création de la Cie, il a signé  de nombreuses mises en scène, a joué dans une vingtaine de spectacles. Il a fondé et dirige toujours une école de théâtre. Il assure également des formations, notamment en Option Théâtre.

Autour du plateau

Mise en scène : Laurence Boyenval

Suite à un apprentissage au Grenier de Bourgogne avec Jean Maisonnave, elle est mise en scène par François Jacob dans La Chasse aux Rats de Peter Turini. Elle intègre la Compagnie Le Rocher des Doms dirigée par Sylvain Marmorat, où elle rencontre Michaël Lonsdale avec qui elle participe à des lectures publiques et  qui la dirigera sur le rôle de Claire dans l’Amante Anglaise. En 1997, elle rencontre Jacques Fornier qui la suit et la coache pendant plus d’une vingtaine d’années. Son parcours au sein de cette compagnie lui permet d’aborder aussi bien des rôles de tragédie que des rôles de comédie (Racine, Duras, Labiche, Calaferte, Molière). Elle joue dans plus d’une vingtaine de créations et mène ses propres projets : L’Histoire d’Amour du Siècle, Phèdre~Epilogue. Elle suit régulièrement des stages de formation notamment avec Boris du Gitis de Moscou, Yves Marc  du Théâtre du Mouvement, Patrick Pézin pour le masque et Michèle Troise pour le chant. Adepte de la lecture à voix haute, elle apprécie tout particulièrement de partager des textes dramatiques, nouvelles, récits et poésies, etc…. en lecture publique. Laurence Boyenval transmet son savoir et son expérience, notamment aux élèves d’option Théâtre au Lycée Stephen Liégeard à Brochon (21), auprès d’adultes, et d’enfants en collège et écoles primaires. Elle a suivi la formation de la Fondation SEVE sur la pratique d’Ateliers Philosophiques.

Chorégraphie : Mehdi Diouri

Mehdi Diouri (@MehdiDiouri71) / Twitter

C’est en 2000 que Mehdi Diouri s’initie à la danse hip-hop. Il commence sa formation dans les rues de Chalon-sur-Saône qu’il perfectionnera plus tard au centre chorégraphique TAKA MOUV’ à Lyon avec les ELECTRIC BOOGALOO. Très vite, Mehdi s’essaie à de grands évènements hip-hop, tel que le Battle of the year, puis se tourne vers la scène après sa rencontre avec la compagnie TSN. Il intervient sur leurs créations de 2005 à 2014. En 2006, il contribue à un échange culturel sur l’art et la technique de la scène en partenariat avec le Ministère des Affaires Étrangères, qui le mène de Pékin à Shanghai. Par la suite, il interviendra fréquemment au Rumble Art Center de Chicago, berceau artistique de la culture hip-hop, où il séjournera le temps d’une année. Son goût pour la scène l’amène à multiplier les expériences artistiques avec entre autres, la chorégraphe contemporaine Laure BONICEL, les metteurs en scène Lambert WILSON et Lies PAUWELS, le sociologue Hugues BAZIN ainsi que le QUATUOR-LEONIS. En 2012, il décide de développer son propre univers chorégraphique en créant la compagnie MehDia et réalise sa première pièce au titre éponyme. En parallèle de son travail au sein de la compagnie MehDia, il collabore avec la metteure en scène Clothilde Rullaud pour la création XXY. Mais aussi avec d’autres structures chorégraphiques, notamment le Centre Chorégraphique National de Créteil depuis 2013, auprès duquel il intervient dans les créations de la Compagnie Käfig sous la direction de Mourad MERZOUKI. Au fil de ses expériences, Mehdi a su trouver l’équilibre entre la technicité de la danse hip-hop et l’émotion propre à son interprétation.

Composition musicale : Stephane Lavallée

Formé au Centre National Supérieur de la musique et de la danse, il commence son parcours artistique par la scène en tant que danseur professionnel. Pendant 15 ans il danse pour des compagnies de danse et des comédies musicales comme la Cie Kafig, la Cie Blanca Li, « Roméo et Juliette » ou encore « Dracula. En parallèle il se forme en autodidacte à la composition musicale et suit une formation d’ingénieur du son. Après avoir mis la musique en mouvement, il souhaite mettre le mouvement, l’image en musique. Il aime le sur mesure, s’adapter à la demande et repousser ses limites. La musique à l’image prend alors tout son sens et lui permet de voyager dans divers univers. Il compose alors aussi bien pour le spectacle vivant, principalement la danse avec les compagnies Tout Simplement Nous, Méhdia , Kafig et Arkétyp, que pour la télévision et le web sur des documentaires. Il crée en 2019 le label Artback Society.

Scénographie : Pierre Yanelli

Après des études de Beaux-Arts et d’histoire de l’art, Pierre YANELLI s’engage dans la création théâtrale. En tant que metteur en scène et scénographe, il élabore, au fil de ses expériences et de ses collaborations, la capacité des objets à créer des espaces dynamiques. Pour la Compagnie Le Rocher des Doms , il met en scène de Le Médecin Volant de Molière, et FAR-CRAF Petit Spectacle Satirique et Farcesque et réalise la scénographie de plusieurs créations. Il collabore avec plusieurs compagnies en mise en scène ou scénographie, Taxi Brousse (L’utopie des arbres) et Cariboud’cie… Il met en place un parcours d’expérimentation qu’il baptise M.O.G. (Mouvement d’Objets en Général). Il applique ce principe au domaine de la formation et au processus de création qui met la mobilité de l’objet au cœur du mouvement scénographique.

Création lumières : Léa Pierre

Création costumes : Louisa Breysse

Processus de création

Sur cette création, la Cie Le Rocher des Doms convie les artistes à explorer différents axes de travail lors de plusieurs périodes de résidence.

Travail en amont des résidences avec le scénographe.

Résidence n° 1 septembre 2022 Salle Jean Genet à Couches

Équipe : metteur en scène, danseurs et comédien, chorégraphe

Axe de travail : lecture du texte, recherche du langage dansé à partir d’improvisations guidées, connexion entre la danse et le texte, la musique et le décor.

Résidence n° 2 octobre 2022 Théâtre de la Fontaine D’Ouche à Dijon

Équipe : metteur en scène, danseurs, comédien, chorégraphe, scénographe

Axe de travail : Développement des axes abordés pendant la première résidence. Définir les ambiances sonores, travail sur le décor.

Résidence n° 3 décembre 2022 Théâtre de Langres – Ville de Langres – Tintamars

Équipe : metteur en scène, danseurs, comédien

Axe de travail : Travail avec le décor, Travail précis sur les intentions théâtrales, scènes parlées.

Résidence n°4 Décembre 2022 – Théâtre des Feuillants – Ville de Dijon

Équipe : metteur en scène, danseurs, comédien, chorégraphe, costumière, créateur lumière

Axes de travail : les différents lieux (forêt, maison,…), le montré ou le caché, le visible ou l’invisible. Réception d’une première version des sons, des costumes. Première étude des lumières

Résidence n° 5 Janvier 2023 – Le Réservoir à Saint Marcel

Équipe : Metteur en scène, chorégraphe, comédien, danseurs, créateur lumière

Axes de travail : architecture de toutes les formes et travail du détail – Sortie de résidence publique

Résidence n° 6 Janvier 2023 – Service Culturel Talant

Axes de travail : Dernières répétitions, filages et représentations publiques.

Ébauche de fiche technique

Durée du spectacle : 45 minutes

Artistes au plateau : deux danseurs et un comédien

Espace : aire de jeu de 12 mètres sur 8 mètres

Hauteur : 4 mètres

Sol : si possible tapis de danse (pas de moquette)

Jauge :

Lumière : voir fiche technique

Son : voir fiche technique

Format : spectacle familial

Cie Le Rocher des Doms

Espace Mennetrier

Rue Louis Jouvet

21240 TALANT

cielerocherdesdoms@orange.fr

Production

Karine Amiot

0620566627

Contact artistique

Laurence Boyenval

0687354593

Création Compagnie Le Rocher des Doms, avec les soutiens des villes qui nous ont accueillis en résidence, et la DRAC BOURGOGNE FRANCHE COMTE, LA REGION BOURGOGNE FRANCHE COMTE, le DEPARTEMENT DE COTE D’OR, LA VILLE DE DIJON, LA VILLE DE TALANT,

l’ADAMI (Organisme de gestion collective des droits des artistes-interprètes : gestion des droits, aide financière aux projets, défense des intérêts et accompagnement de carrière)

, la Compagnie MehDia, La Compagnie Résurgences (52), et l’Association Les Planches (52).

Création réalisée lors de résidences  (par ordre chronologique)

Ville de Couches (71) – Salle Jean Genêt

Ville de Dijon (21) – Théâtre de la Fontaine d’Ouche

Ville de Langres (52)  et l’Association Tintamars—Théâtre Michel Humbert (52)

Ville de Dijon (21) – Théâtre des Feuillants

Ville de Saint Marcel (71) – Salle Le Réservoir

Ville de Talant—Salle Michelet

1 Comment

  1. Magnifique création dans laquelle la danse, le théâtre et la musique s’unissent à merveille.
    Le Loup, la Grand-Mère et le Petit Bonnet Rouge ont ravi petits et grands…
    Bravo à toute l’équipe !!!

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